photo Le pays des autres

Le pays des autres

Manifestation culturelle

Strasbourg 67100

Le 25/01/2025

Spectacle d’Hélène Lacoste, Cie Plus d’une voix Dans le cadre de la Nuit de la Lecture – Les patrimoines Le spectacle raconte le parcours d’une jeune alsacienne qui, pour suivre l’homme qu’elle aime, part vivre au Maroc. Il s’agit d’un récit de vie, celui d’une femme à la soif d’aventure, qui prend le risque de découvrir un pays inconnu. D’après Le pays des autres de Leïla Slimani, publié aux éditions Gallimard Public adulte et adolescent. Sur inscription. Accueil possible des enfants de plus de 5 ans sur la durée du spectacle Samedi 25 janvier de 20h à 21h Médiathèque Meinau

photo VOICE NOISE

VOICE NOISE

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Du 05/02/2025 au 07/02/2025

Depuis l’Antiquité, l’histoire des hommes est aussi celle du silence imposé aux femmes, dont la voix a toujours été associée à la monstruosité et au désordre. Tel est le constat d’Anne Carson, dont l’essai The Gender of Sound (1992) est le point de départ de la nouvelle création de Jan Martens. À contre-courant de cette vision patriarcale, il puise dans un corpus de 200 pièces musicales des cent dernières années pour faire entendre ce qui est tu : des morceaux méconnus, où la voix de la femme est essentielle. Dans un présent écrasé d’images, il fait confiance à la puissance évocatrice du son et lui donne forme à travers les corps. Laissant cette fois de côté les chorégraphies de grands groupes, il se concentre sur un ensemble de six danseur·euses accompagné·es de treize musicien·nes, dans une approche sensible et sensorielle. Sans abandonner complètement l’organisation quasi géométrique des corps dans l’espace qui constitue sa marque de fabrique, le chorégraphe invite les artistes à s’émanciper peu à peu des cadres. Pour mieux écrire une contre-histoire sonore et gestuelle.   

photo Les histoires d'a, par l'Ensemble Virévolte

Les histoires d'a, par l'Ensemble Virévolte

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 29/07/2021

Femme objet cherche manipulateurÀ deux seulement, puisque c’est souvent à deux qu’on patine à s’aimer, Aurore Bucher et Jérémie Arcache, dans la nudité d’une voix et d’un violoncelle mêlés proposeront un florilège d’Histoires d’a. Mais quand on raconte, ou quand on chante une histoire d'amour, c'est rarement l'Amour lui-même qu'on raconte et qu'on chante, surtout qu'en général – ça finit mal. Le récit d'un amour, c'est parfois une histoire d'abandon, pleine d'amertume, parfois une aventure, une absurdité, souvent l'histoire attristée d'une absence, et parfois, mais tellement rarement, l'assouvissement absolu. C'est toujours une histoire d’a. Fortement conditionnés par les nouvelles plateformes de rencontres, géolocalisées, indiscrètes et addictives, nos désirs amoureux sont mis à l’épreuve de la modernité. Derrière la légèreté du propos, et tout gardant l’humour comme seul salut, nous tenterons d’explorer la solitudes des âmes, les ratages, nos échecs et aussi nos espoirs toujours chevillés au corps. La recherche de l'âme sœur sera la matière drôle, la matière tendre, dont s'empare le duo. La quête terrible de l'alter ego apparaîtra alors aussi dans son éternel recommencement.

photo Kaoutar Harchi et Nina Bouraoui. Les exilées de l’intérieur.

Kaoutar Harchi et Nina Bouraoui. Les exilées de l’intérieur.

Manifestation culturelle

Strasbourg 67076

Le 10/09/2021

“J’ai souhaité retranscrire au plus près cet état d’éveil, de peur et de colère provoqué par la découverte soudaine que nous – jeunes filles et jeunes garçons identifiés comme musulmans, que nous le soyons ou pas d’ailleurs – étions perçus en France, par la France, comme un problème public. Une injustice à laquelle nous devons mettre fin” Kaoutar Harchi.Ce récit autobiographique retrace le cheminement sensible et intellectuel d’une enfant de l’immigration postcoloniale, animée par un désir de justice, née à Strasbourg. De son plus jeune âge l’écrivaine aujourd’hui se souvient. Après le succès d’ “Otages”, Nina Bouraoui nous offre une nouvelle voix de femme incandescente, celle de Mme Akli qui confie à ses carnets sa mélancolie, son âme d’exilée, la complexité d’être une femme française dans l’Algérie des années 70. Un roman envoûtant, brûlant, sensuel et poétique qui réunit toutes les obsessions littéraires de Nina Bouraoui : l’enfance qui s’achève, l’amour qui s’égare, le désir qui fait perdre la raison.   Rencontre avec Kaoutar Harchi, “Comme nous existons” (Actes Sud) & Nina Bouraoui, “Satisfaction” (JC Lattès).

photo Les stéréotypes de “beurettes” et de “gazelles”. Voix d'un féminisme

Les stéréotypes de “beurettes” et de “gazelles”. Voix d'un féminisme

Manifestation culturelle

Strasbourg 67076

Le 12/09/2021

Inès Orchani, Sarah Diffalah et Salima Tenfiche, trois autrices réunies sur le plateau des Bibliothèques Idéales pour lutter contre les assignations identitaires et les stéréotypes sans cesse renouvelés de la “beurette” et de la “gazelle”. Inès Orchani décrit librement l’expérience des codes, de leur transgression, des stratégies, des croyances et des sexualités. Les femmes qu’on y croise, gazelles et rebelles, incarnent un féminisme non occidental, un féminisme du secret et du courage, où les intentions l'emportent sur la forme. Dans l’élan créé par Virginie Despentes avec King Kong Théorie, Inès Orchani donne à entendre les voix d’un féminisme-monde. La femme d'origine maghrébine reste prisonnière d'un héritage colonial qui continue d'agir dans le débat public autant que dans l'imaginaire collectif. Affaires du voile, créneaux de piscine réservés aux femmes, loi sur la burqa, scandale du burkini, foulards de luxe chez Louis Vuitton, tenue de sport islamique chez Decathlon, la femme arabe ne cesse d'être au cœur de polémiques qui divisent dans leurs propres rangs féministes, musulmans, associations de femmes racisées, autant que militants de gauche ou antiracistes. Rencontre[...]

photo J’AIME

J’AIME

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 19/11/2021

« J’aime sa liberté que ses yeux se plissent quand il me sourit son recul son assurance ses yeux verts la rondeur absolument parfaite de ses pupilles la façon dont elles se détachent sur le blanc de son œil sa désinvolture ses certitudes même quand je pense qu’il se trompe… » Assise sur une chaise dans la cuisine, elle remonte lentement ses bas et dit « j’aime sa liberté… ». Les premiers mots du monologue éperdu de cette femme amoureuse d’un homme, qui dit tout ce qu’elle aime chez lui. Pourquoi elle l’aime lui, plutôt qu’un autre. Pas de déclaration enflammée, ni de passion dévorante. Elle ne révèle de son amour que les gestes simples de la vie qui passe, sans effusion ni démesure. La romancière Nane Beauregard a confié sa prose à l’actrice et metteure en scène Laure Werckmann : « Je veux qu’on écoute et qu’on entende la rumeur du cœur. Je fais du théâtre pour cela, pour ébouriffer nos peurs, nos chagrins, nos colères, réinterroger nos passions, bouleverser nos sens. » Car J’aime est avant tout une voix qui s’adresse au cœur, fait trembler les mains et monter les larmes, une conjugaison simple et intense du verbe AIMER.  

photo J’AIME

J’AIME

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 17/11/2021

« J’aime sa liberté que ses yeux se plissent quand il me sourit son recul son assurance ses yeux verts la rondeur absolument parfaite de ses pupilles la façon dont elles se détachent sur le blanc de son œil sa désinvolture ses certitudes même quand je pense qu’il se trompe… » Assise sur une chaise dans la cuisine, elle remonte lentement ses bas et dit « j’aime sa liberté… ». Les premiers mots du monologue éperdu de cette femme amoureuse d’un homme, qui dit tout ce qu’elle aime chez lui. Pourquoi elle l’aime lui, plutôt qu’un autre. Pas de déclaration enflammée, ni de passion dévorante. Elle ne révèle de son amour que les gestes simples de la vie qui passe, sans effusion ni démesure. La romancière Nane Beauregard a confié sa prose à l’actrice et metteure en scène Laure Werckmann : « Je veux qu’on écoute et qu’on entende la rumeur du cœur. Je fais du théâtre pour cela, pour ébouriffer nos peurs, nos chagrins, nos colères, réinterroger nos passions, bouleverser nos sens. » Car J’aime est avant tout une voix qui s’adresse au cœur, fait trembler les mains et monter les larmes, une conjugaison simple et intense du verbe AIMER.  

photo J’AIME

J’AIME

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 18/11/2021

« J’aime sa liberté que ses yeux se plissent quand il me sourit son recul son assurance ses yeux verts la rondeur absolument parfaite de ses pupilles la façon dont elles se détachent sur le blanc de son œil sa désinvolture ses certitudes même quand je pense qu’il se trompe… » Assise sur une chaise dans la cuisine, elle remonte lentement ses bas et dit « j’aime sa liberté… ». Les premiers mots du monologue éperdu de cette femme amoureuse d’un homme, qui dit tout ce qu’elle aime chez lui. Pourquoi elle l’aime lui, plutôt qu’un autre. Pas de déclaration enflammée, ni de passion dévorante. Elle ne révèle de son amour que les gestes simples de la vie qui passe, sans effusion ni démesure. La romancière Nane Beauregard a confié sa prose à l’actrice et metteure en scène Laure Werckmann : « Je veux qu’on écoute et qu’on entende la rumeur du cœur. Je fais du théâtre pour cela, pour ébouriffer nos peurs, nos chagrins, nos colères, réinterroger nos passions, bouleverser nos sens. » Car J’aime est avant tout une voix qui s’adresse au cœur, fait trembler les mains et monter les larmes, une conjugaison simple et intense du verbe AIMER.  

photo KIMBEROSE

KIMBEROSE

Manifestation culturelle

Schiltigheim 67300

Le 17/12/2021

Si jeune et déjà « Diva de la soul » ! Auteure-compositrice interprète Kimberly Kitson Mills est une chanteuse sidérante, une tornade de feeling, revisitant cette musique désormais ancienne qu’est la soul, pour lui redonner vigueur et nerf. Sa voix rappelle immanquablement celle de Billie Holiday, Nina Simone ou Amy Winehouse... Son dernier album Out, c’est le disque d’une femme forte, puissante, entrée dans la lumière. Qui a su explorer ses failles, accepter ses faiblesses pour renaître, et faire entendre sa voix dans toutes ses nuances. Out, c’est une porte qui s’ouvre, quelque chose qui s’éclaire. Mais surtout, une véritable déclaration d’indépendance.

photo Les Pins en Live

Les Pins en Live "Kaloune"

Manifestation culturelle

Haguenau 67500

Le 22/10/2021

Tout juste lauréate du 6e prix des Musiques de l'Océan Indien, Kaloune se fait une place parmi les voix singulières de la Réunion. Entre la prière, la déclamation et le chant, quelque part à la frontière de ces différents modes d’expressions, Kaloune construit une parole réunionnaise nouvelle, à même de conduire jusque dans les consciences d’aujourd’hui la mémoire dont son écriture est porteuse. Car cette jeune artiste est d’abord un auteur, poète abordant des thèmes comme la femme, l’histoire et la spiritualité.

photo Les Pins en Live

Les Pins en Live "Kaloune"

Culte et religion, Lecture - Conte - Poésie, Musique

Haguenau 67500

Le 22/10/2021

Tout juste lauréate du 6e prix des Musiques de l'Océan Indien, Kaloune se fait une place parmi les voix singulières de la Réunion. Entre la prière, la déclamation et le chant, quelque part à la frontière de ces différents modes d’expressions, Kaloune construit une parole réunionnaise nouvelle, à même de conduire jusque dans les consciences d’aujourd’hui la mémoire dont son écriture est porteuse. Car cette jeune artiste est d’abord un auteur, poète abordant des thèmes comme la femme, l’histoire et la spiritualité.

photo Antigone à Molenbeek et Tirésias

Antigone à Molenbeek et Tirésias

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 03/12/2021

Nouria, une étudiante en droit, qui vient au poste de police réclamer la dépouille de son frère parti rejoindre les rangs de Daech et mort dans un attentat suicide. Un adolescent qui d’homme devient femme, puis prophète aveugle qu’on ne veut pas entendre. Dans le monologue de Stefan Hertmans, dramaturge, comme dans celui de Kae Tempest, poéte·sse, se dressent derrière ces portraits d’aujourd’hui les silhouettes antiques d’Antigone et de Tirésias. Quoi de commun entre ces figures, ancrées dans le présent politique comme dans le passé mythique ? Une voix du refus d’un ordre étouffant, des assignations identitaires, culturelles, sociales, sexuelles, celle qui affronte le silence froid de l’institution en affirmant la nécessité vitale de l’empathie. Celle qui oppose un « je veux » à un « tu dois ». Guy Cassiers nous fait entendre ces paroles en miroir, dans un spectacle qui fait se rejoindre la technologie visuelle et la musique de Chostakovitch, enregistrée par le célèbre Quatuor Debussy. Un diptyque qui est bien plus qu’une simple actualisation de la tragédie dans le présent : il révèle dans le présent la permanence du tragique.

photo Antigone à Molenbeek et Tirésias

Antigone à Molenbeek et Tirésias

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 01/12/2021

Nouria, une étudiante en droit, qui vient au poste de police réclamer la dépouille de son frère parti rejoindre les rangs de Daech et mort dans un attentat suicide. Un adolescent qui d’homme devient femme, puis prophète aveugle qu’on ne veut pas entendre. Dans le monologue de Stefan Hertmans, dramaturge, comme dans celui de Kae Tempest, poéte·sse, se dressent derrière ces portraits d’aujourd’hui les silhouettes antiques d’Antigone et de Tirésias. Quoi de commun entre ces figures, ancrées dans le présent politique comme dans le passé mythique ? Une voix du refus d’un ordre étouffant, des assignations identitaires, culturelles, sociales, sexuelles, celle qui affronte le silence froid de l’institution en affirmant la nécessité vitale de l’empathie. Celle qui oppose un « je veux » à un « tu dois ». Guy Cassiers nous fait entendre ces paroles en miroir, dans un spectacle qui fait se rejoindre la technologie visuelle et la musique de Chostakovitch, enregistrée par le célèbre Quatuor Debussy. Un diptyque qui est bien plus qu’une simple actualisation de la tragédie dans le présent : il révèle dans le présent la permanence du tragique.